Depuis 2017, le Festival est intégré au sein de ScénOgraph, structure regroupant également le Festival de Figeac, le Théâtre de l’Usine, à Saint-Céré, et la compagnie Opéra Éclaté. Sa directrice générale explique comment s’articulent ces multiples activités.
Comment êtes-vous arrivée à la direction générale du Festival de Saint-Céré et de ScénOgraph ?
J’ai intégré l’équipe en 2015, à la demande d’Olivier Desbordes, en tant que directrice déléguée d’une Scène conventionnée et dans l’idée d’une transmission de la direction. En 2017, la convention a été renouvelée – « Scène conventionnée » est un label généraliste attribué par le ministère de la Culture, qui n’est donc pas seulement attaché à l’opéra. Il concerne un projet artistique et culturel, et s’accompagne d’un cahier des charges conséquent.
Et ScénOgraph ?
La structure ScénOgraph a été créée en 2017, réunissant l’ensemble des activités produites par le Festival de Saint-Céré, la compagnie Opéra Éclaté, le Festival de Figeac et la saison pluridisciplinaire du Théâtre de l’Usine, à Saint-Céré, qui fonctionne toute l’année. En 2016, l’ancienne salle du Théâtre de l’Usine a été rénovée. Aujourd’hui, elle sert de foyer et l’on y donne aussi des musiques actuelles, des lectures, des spectacles pour le jeune public. Accolé à elle, le Département du Lot, propriétaire du site, a construit un vrai théâtre de 400 places, à l’acoustique exceptionnelle – l’un des cabinets qui l’a conçue a participé aux travaux de la Philharmonie de Paris. Dans l’année, nous faisons environ soixante-quinze levers de rideau, ce qui est exceptionnel pour une ville de 3 5O0 habitants, en territoire rural.