Le 16 octobre,Warner Classics publie le premier récital discographique de la jeune soprano égyptienne, dont la carrière internationale est aujourd’hui en plein essor. Intitulé El Nour (La Lumière), il mêle musiques arabes et compositeurs français et espagnols inspirés par l’Orient.
Si elle est de nationalité égyptienne, Fatma Said est, depuis longtemps, allemande de cœur. Lorsqu’elle est enfant, ses parents font, en effet, le choix de la scolariser dans un établissement germanique. Très tôt, son éducation est donc imprégnée d’une double culture orientale et occidentale, qu’elle promeut dans son premier récital discographique chez Warner Classics.
Outre l’apprentissage des langues, c’est dans cette école que l’adolescente fait ses premiers pas en musique, abordant aussi bien l’histoire que la théorie, mais aussi le chant, dans le cadre du chœur qu’elle intègre à 13 ans. Bien qu’elle soit issue d’une famille dont les goûts vont vers le répertoire populaire arabe ou vers la variété française, elle obtient de suivre les cours du seul professeur de chant classique en Égypte.
Ce qui n’est alors qu’un hobby prend une tout autre dimension, lorsque Fatma Said remporte, à deux reprises, le Premier prix d’un concours international de jeunes musiciens, organisé par toutes les écoles allemandes du monde. Elle a alors 17 ans, son diplôme en poche, et s’interroge sur son avenir. Si elle n’est pas certaine de vouloir faire de la musique son métier, elle envisage de partir étudier la discipline à Berlin.
Alors que sa famille, qui n’a jamais vécu hors d’Égypte, est majoritairement réticente à laisser partir la jeune fille seule à l’étranger, c’est son père qui prend la décision de la soutenir dans ce projet.
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