Invitée à faire ses débuts à l’Opéra de Paris dans la reprise de La forza del destino de Verdi, mise en scène par Jean-Claude Auvray, dont elle ne devait assurer que les trois dernières représentations, à partir du 24 décembre, Anna Pirozzi sera finalement la protagoniste de la première, ce 12 décembre à la Bastille, en remplacement d’Anna Netrebko, souffrante.
Recordwoman du rôle d’Abigaille dans Nabucco, qu’elle a incarné plus de cent fois, la soprano italienne alterne, depuis une décennie, les héroïnes les plus exigeantes du répertoire, de Norma à Turandot, en passant par Lady Macbeth, Aida et Tosca, et se prépare à aborder cette saison la Medea de Cherubini, à l’Opéra National de Grèce. Paris, qui ne l’avait jusque-là entendue qu’en concert, va pouvoir enfin la découvrir sur scène, et dans les deux Leonora de son compositeur de prédilection, puisqu’elle sera de retour à l’Opéra Bastille dès le 21 janvier, dans Il trovatore.
FRANÇOIS LESUEUR
Retrouvez nos cinq questions à Anna Pirozzi à partir du 20 décembre.