Proposant des spectacles en direct, un catalogue de quatre-vingts œuvres « enrichi régulièrement », des documentaires et des master classes, POP, acronyme de Paris Opera Play, est conçu comme « un lieu de diffusion pour tous les publics éloignés géographiquement, empêchés physiquement ou contraints économiquement ». Son coût, justement : 9,90 euros par mois (4,95 euros pour les moins de 28 ans) ou 99 euros par an. Et pour ceux qui ont peur de l’engagement, il sera également possible d’acheter les programmes à l’unité (mais uniquement les productions retransmises en direct), pour un montant de 14,90 euros.
Les spectacles diffusés sur la plateforme seront agrémentés d’un « accompagnement dans la découverte des œuvres », avec notamment une description générale, des résumés de chaque acte, des biographies des artistes, ainsi que des bonus, tels que le livret, des entretiens et des images des coulisses. Des playlists thématiques seront également élaborées afin de pouvoir parcourir le catalogue « sous des angles divers ».
Disponible depuis le 29 mars, POP est la descendante directe de l’Opéra chez soi, lancé en décembre 2020, durant la pandémie. Alliant contenus gratuits et payants, ce site avait rencontré un grand succès auprès des amateurs d’opéra et de ballet, attirant quelque 1,6 million de visiteurs. La production signée Valentina Carrasco de Nixon in China de John Adams (notre photo), avec Gustavo Dudamel à la direction, Thomas Hampson dans le rôle de Richard Nixon et Renée Fleming en First Lady, sera la première diffusée en direct sur la nouvelle plateforme, le 7 avril prochain.
ROXANE BORDE