Les échafaudages sont déjà montés, et les travaux devraient commencer en avril pour une durée estimée à un an et demi. La salle historique de l’Opéra National de Paris restera ouverte durant l’intégralité de ce chantier, qui est destiné à corriger certaines dégradations structurelles de la façade principale liées à la pollution, à de violents chocs thermiques et à l’usure. La rénovation permettra ainsi d’assurer « la pérennité du monument et la sécurité des personnes, pour les prochaines décennies », détaille le communiqué.
Inauguré en 1875, le Palais Garnier a déjà connu de nombreuses opérations de rénovation et de mises en conformité, notamment depuis qu’il a été classé monument historique en 1923. Ce chantier fait d’ailleurs partie d’un programme de restauration lancé en 2000 par l’Oppic (Opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la culture), un établissement public qui travaille pour le compte de l’État. Le budget annoncé est de 7,2 millions d’euros.
L’opération vise à nettoyer la façade (avec dépollution et déplombage), remplacer les éléments dégradés, restaurer les dorures, les sculptures, les parements et les chéneaux, appliquer un traitement anti-graffiti et installer un système de protection anti-pigeons. Non seulement le chantier de restauration n’empêchera pas le maintien des activités habituelles de l’Opéra, mais l’Oppic s’engage également à « limiter les impacts des travaux sur l’environnement, les riverains et occupants des locaux », à travers une charte intitulée « chantier à faible nuisance », qui s’applique à tous leurs projets. Résultat des opérations fin 2024.
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