Ses annulations des derniers mois, comme les échos peu rassurants de ses plus récents concerts, le laissaient craindre, sinon présager, les problèmes de santé de Daniel Barenboim le contraignent à renoncer à diriger Der Ring des Nibelungen au Staatsoper de Berlin.
Sans nul doute l’évènement wagnérien de l’automne, cette nouvelle production de la Tétralogie est d’autant plus attendue que le Generalmusikdirektor de la Staatskapelle de Berlin y était une nouvelle fois associé, après Parsifal (2015) et Tristan und Isolde (2018), au metteur en scène russe Dmitri Tcherniakov.
Il cède le pupitre, pour les premier et troisième cycles, à son supposé rival, quoique ancien assistant, Christian Thielemann. Cet éminent spécialiste du géant de Bayreuth alternera avec le futur directeur musical de l’Opéra de Francfort, Thomas Guggeis (29 ans), précoce bras droit, puis remplaçant quasi attitré du chef israélo-argentin dans la fosse du Staatsoper Unter den Linden.
Daniel Barenboim est, en revanche, toujours annoncé pour le quatrième cycle de la saison, présenté dans le cadre des traditionnels Festtage du mois d’avril.
LA RÉDACTION