Le centenaire de sa naissance approchant à grands pas, il n’est pas étonnant de voir se multiplier les nouvelles créations sur Maria Callas. Après Monica Bellucci sur la scène du Théâtre du Châtelet, c’est au tour d’Angelina Jolie de prêter ses traits à la plus grande cantatrice du XXe siècle, dans un long-métrage signé Pablo Larraín.
Pour le réalisateur chilien, « combiner [s]es deux passions les plus personnelles, le cinéma et l’opéra, était un rêve » et travailler « avec Angelina, une artiste extrêmement courageuse et curieuse, est une opportunité fascinante, un vrai cadeau ». Rompu à l’exercice des biopics sophistiqués sur de grandes figures féminines, Larraín a déjà réalisé Jackie (2016), avec Natalie Portman dans le rôle de la veuve de John Fitzgerald Kennedy, et Spencer (2021), où Kristen Stewart interprète Lady Di.
Comme Callas forever (2002), hommage fictionnel et plutôt maladroit de Franco Zeffirelli à sa cantatrice fétiche, ramenée à la vie par la troublant mimétisme entre Fanny Ardant et la Divina, Maria de Pablo Larraín devrait se concentrer sur les derniers jours de la Callas, disparue à Paris le 16 septembre 1977, à l’âge de 53 ans.
LA RÉDACTION